1. |
Sous Les Alizés
03:55
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Allongé dans le vieux sofa, sur la terrasse de bois verni
Distrait par l’allègre bruissement et les effluves du jardin fleuri
Le soleil qui se lève sur la mer, dont m’éblouit la réverbération
De descendre flâner me suggère, sur la plage au bord du lagon
Sous les alizés, dans une ile exotique
Baigné toute l’année, par le soleil, unique
Sous les alizés, saveur quinine-tonic
D’un éternel été, dans une ile des tropiques
Sur le sable vermeil et tiède, dans l’ombre verte des grands cocotiers
La température de l’air n’excède, celle de l’eau que de quelques degrés
Un ami un peu boucanier, sous son chapeau tressé de paille
Jeter ses filets près des rochers, me propose qu’ensemble l’on aille
Du ponton par le sel usé, j’embarque dans le bateau polychrome
Le pied marin vient bien plus facilement, après qu’il m’ait passé la bouteille de rhum
Sous les alizés, dans une ile exotique
Baigné toute l’année, par le soleil, unique
Sous les alizés, saveur quinine-tonic
D’un éternel été, dans une ile des tropiques
Balloté doucement par les flots calmes, l’eau sèche sur ma peau bronzée
Mon ami chante les mélopées ancestrales, des plantations, tout en frottant
Des trophées sous-marins les écailles, que j’ai capturé profondément
Flotte l’odeur de son cigare havane, et j’ajuste mon masque de plongée
Sous les alizés, dans une ile exotique
Baigné toute l’année, par le soleil, unique
Sous les alizés, la chaleur des tropiques
D’un éternel été, dans une ile exotique
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2. |
Oiseaux De Nuit
04:36
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Retenus par l’onde stationnaire, doigts de fées synthétiques, désabusantes attractions
Grisant nectar, saveurs éphémères, concrétions anthropiques en singulières pulsations
L’indéfinissable un peu spécial, qui émane de toi, mon bel oiseau de nuit
Diffuse une douce luminescence, une drôle de lueur, un charme inédit
Tu vacilles dans des vapeurs ondoyantes, comme les fleurs dont sont pavés les rêves.
Tu es floue comme les frondaisons, à l’aurore dans la brume des cimes
(bis)
Tous deux vibrants, d’un invisible sonar, volutes arythmiques, ineffables papillons
Qui tournent et volent, multiples ailes, hagards, brefs pétales de plastique, aux insolites évolutions
Les confluences paranormales, qui s’étirent en toi, mon bel oiseau de nuit
Provoquent une douce effervescence, une drôle de torpeur, une calme frénésie
Tu frises comme le passage du vent, dans la crête des vagues
Tu avances, à la fois proche et loin, en sinuosités indécises
(bis)
En sinuosités indécises, en sinuosités indécises
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3. |
Polariseur
03:54
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Je plonge dans les pays sauvages du firmament de ses yeux aquatiques
Elle semble un peu tombée des nuages, et des faux airs d’ancienne statue grecque
Juste choisis dans un savant dosage, je la vois c’est un électrochoc
Jamais je n’oublierai l’image, de cette fille, beauté élégiaque
Au long de la nuit, je ne saurais dire si ce moment demeure
Au long de la nuit, des jours entiers ou seulement quelques heures
Au long de la nuit, demain au prisme d’un polariseur
Au long de la nuit, avec elle comment vouloir être ailleurs ?
J’aime son allure quand elle danse et l’élégance de son parfum léger
Sa grâce emplie de nonchalance et dans son rire le printemps paraît sonner
Devant ses lèvres en infrarouge qui font dans ma tête des interférences
Plus rien d’autre ne bouge, sous son charme, sous influence
Au long de la nuit, je ne saurais dire si ce moment demeure
Au long de la nuit, des jours entiers ou seulement quelques heures
Au long de la nuit, demain au prisme d’un polariseur
Au long de la nuit, avec elle comment vouloir être ailleurs ?
Tous les deux enlacés, multiple projection de perspectives
On se laisse emporter, par l’entropie thermopropulsive
Ses doigts glissent sur ma peau, jonction sensitive extraordinaire
Reprise du scénario, pour un voyage vers une nouvelle terre
Au long de la nuit, je ne saurais dire si ce moment demeure
Au long de la nuit, des jours entiers ou seulement quelques heures
Au long de la nuit, demain au prisme d’un polariseur
Au long de la nuit, avec elle comment vouloir être ailleurs ?
Au long de la nuit, au long de la nuit, au long de la nuit, au long de la nuit...
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4. |
Sur La Mer
03:28
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Le bord de mer, les feux
Tout au bout de l’embarcadère
On se retrouve à deux
Comme il y a longtemps en arrière
Toi contre ma peau, nos yeux
Et les nuits sans sommeil
Qui caracolent un peu
Comme deux oiseaux qui s’éveillent.
Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais
Tel notre amour à présent, la brise a le souffle court
Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais
Elle n’amine presque plus l’eau qui nous entoure
Les lumières de nos nuits
Ne forment plus qu’un fanal
Le vent ne gonfle plus les voiles
Notre bateau s’alanguit
Mentir pour se plaire
Même le ciel s’y fatigue
Notre voilier désespère
De rejoindre la digue
Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais
Tel notre amour à présent, la brise a le souffle court
Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais
Elle n’amine presque plus l’eau qui nous entoure
Les lueurs de la côte
On ne les distingue plus
Le rivage est trop loin
Et le phare a disparu
Notre si grand amour
Va comme ce bateau
Il tourne en rond et
Peu à peu prend l’eau
Sur la mer c’est sûr
Rien ne dure toujours
Nous voilà bien perdus Sans espoir de retour
Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais
Tel notre amour à présent, la brise a le souffle court
Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais
Elle n’amine presque plus l’eau qui nous entoure
Sur la mer c’est sûr, rien ne dure toujours
Nous voilà bien perdus sans espoir de retour
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5. |
Orage
05:20
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Des nuages frêles dans le ciel s’étiolent
En fines bandelettes blêmes,
S’enchaînent, s’enchaînent,
Les souffles d’air dans les herbes folles
Qui roulent des vagues vertes et grises
Sans fin, sans fin,
Emportés par le vent s’envolent,
Des brins de pailles dans la poussière,
Virevoltent, virevoltent,
You came to see the rain, my friend, my friend, my friend,
(bis)
Un battement dense fait vibrer l’air,
La brise expire, transpire la terre,
S’éteignent, s’éteignent,
Les derniers bruits sauvages autour,
Les premières gouttes de pluie enfin
S’écrasent, s’écrasent,
La tension sourde est à son comble
Quand un éclair, le ciel sombre
Déchire, déchire
You came to see the rain, my friend, my friend, my friend,
(bis)
Des nuages frêles dans le ciel s’étiolent
En fines bandelettes blêmes,
S’enchaînent, s’enchaînent,
Les souffles d’air dans les herbes folles
Qui roulent des vagues vertes et grises
Sans fin, sans fin,
Emportés par le vent s’envolent,
Des brins de pailles dans la poussière,
Virevoltent, virevoltent,
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6. |
Etrange
02:55
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A demi somnolent dans la clairière, j’entends des arbres dire
Que sur la colline que je vois derrière, se trouve une fontaine d’eau de vie.
Presque par hasard, je la découvre, elle est bien là qui coule sans fin
Couchés sur ses bords, trois nymphes essaient de me retenir en vain
Étrange, tout est flou, tout change, au milieu d’un monde fantastique et flou
Étrange, les choses passent et changent, je traverse des paysages fantastiques et fous
Un pan de rocher tombe sur le sable, par un rayon de soleil frappé
D’une coque de bateau, il prend lentement la forme
Le vent qui souffle sur l’écume, d’une grand’ voile bientôt l’orne
Une rafale, d’un coup, emporte cet élégant voilier
Étrange, tout est flou, tout change, au milieu d’un monde fantastique et flou
Étrange, les choses passent et changent, je traverse des paysages fantastiques et fous
Marchant sous la pluie vêtu d’un costume de coton livide
Je croise un moine peignant des fleurs séchées
Qui poussent dans le sable d’une mer à présent vide
Son œil de cyclope cligne quand il me regarde passer
Étrange, tout est flou, tout change, au milieu d’un monde fantastique et flou
Étrange, les choses passent et changent, je traverse des paysages fantastiques et fous
Les yeux ouverts, étendu sur mon lit
les fleurs du papier-peint dansent
Dehors un éléphant est emporté par le vent
Je me suis encore endormi sur mon livre
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7. |
Marathon
04:15
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8. |
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Retenus par l’onde stationnaire, doigts de fées synthétiques, désabusantes attractions
Grisant nectar, saveurs éphémères, concrétions anthropiques en singulières pulsations
L’indéfinissable un peu spécial, qui émane de toi, mon bel oiseau de nuit
Diffuse une douce luminescence, une drôle de lueur, un charme inédit
Tu vacilles dans des vapeurs ondoyantes, comme les fleurs dont sont pavés les rêves.
Tu es floue comme les frondaisons, à l’aurore dans la brume des cimes
(bis)
Tous deux vibrants, d’un invisible sonar, volutes arythmiques, ineffables papillons
Qui tournent et volent, multiples ailes, hagards, brefs pétales de plastique, aux insolites évolutions
Les confluences paranormales, qui s’étirent en toi, mon bel oiseau de nuit
Provoquent une douce effervescence, une drôle de torpeur, une calme frénésie
Tu frises comme le passage du vent, dans la crête des vagues
Tu avances, à la fois proche et loin, en sinuosités indécises
(bis)
En sinuosités indécises, en sinuosités indécises
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9. |
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Allongé dans le vieux sofa, sur la terrasse de bois verni
Distrait par l’allègre bruissement et les effluves du jardin fleuri
Le soleil qui se lève sur la mer, dont m’éblouit la réverbération
De descendre flâner me suggère, sur la plage au bord du lagon
Sous les alizés, dans une ile exotique
Baigné toute l’année, par le soleil, unique
Sous les alizés, saveur quinine-tonic
D’un éternel été, dans une ile des tropiques
Sur le sable vermeil et tiède, dans l’ombre verte des grands cocotiers
La température de l’air n’excède, celle de l’eau que de quelques degrés
Un ami un peu boucanier, sous son chapeau tressé de paille
Jeter ses filets près des rochers, me propose qu’ensemble l’on aille
Du ponton par le sel usé, j’embarque dans le bateau polychrome
Le pied marin vient bien plus facilement, après qu’il m’ait passé la bouteille de rhum
Sous les alizés, dans une ile exotique
Baigné toute l’année, par le soleil, unique
Sous les alizés, saveur quinine-tonic
D’un éternel été, dans une ile des tropiques
Balloté doucement par les flots calmes, l’eau sèche sur ma peau bronzée
Mon ami chante les mélopées ancestrales, des plantations, tout en frottant
Des trophées sous-marins les écailles, que j’ai capturé profondément
Flotte l’odeur de son cigare havane, et j’ajuste mon masque de plongée
Sous les alizés, dans une ile exotique
Baigné toute l’année, par le soleil, unique
Sous les alizés, la chaleur des tropiques
D’un éternel été, dans une ile exotique
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