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"Sous Les Aliz​é​s"

by DeLestran

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1.
Allongé dans le vieux sofa, sur la terrasse de bois verni Distrait par l’allègre bruissement et les effluves du jardin fleuri Le soleil qui se lève sur la mer, dont m’éblouit la réverbération De descendre flâner me suggère, sur la plage au bord du lagon Sous les alizés, dans une ile exotique Baigné toute l’année, par le soleil, unique Sous les alizés, saveur quinine-tonic D’un éternel été, dans une ile des tropiques Sur le sable vermeil et tiède, dans l’ombre verte des grands cocotiers La température de l’air n’excède, celle de l’eau que de quelques degrés Un ami un peu boucanier, sous son chapeau tressé de paille Jeter ses filets près des rochers, me propose qu’ensemble l’on aille Du ponton par le sel usé, j’embarque dans le bateau polychrome Le pied marin vient bien plus facilement, après qu’il m’ait passé la bouteille de rhum Sous les alizés, dans une ile exotique Baigné toute l’année, par le soleil, unique Sous les alizés, saveur quinine-tonic D’un éternel été, dans une ile des tropiques Balloté doucement par les flots calmes, l’eau sèche sur ma peau bronzée Mon ami chante les mélopées ancestrales, des plantations, tout en frottant Des trophées sous-marins les écailles, que j’ai capturé profondément Flotte l’odeur de son cigare havane, et j’ajuste mon masque de plongée Sous les alizés, dans une ile exotique Baigné toute l’année, par le soleil, unique Sous les alizés, la chaleur des tropiques D’un éternel été, dans une ile exotique
2.
Retenus par l’onde stationnaire, doigts de fées synthétiques, désabusantes attractions Grisant nectar, saveurs éphémères, concrétions anthropiques en singulières pulsations L’indéfinissable un peu spécial, qui émane de toi, mon bel oiseau de nuit Diffuse une douce luminescence, une drôle de lueur, un charme inédit Tu vacilles dans des vapeurs ondoyantes, comme les fleurs dont sont pavés les rêves. Tu es floue comme les frondaisons, à l’aurore dans la brume des cimes (bis) Tous deux vibrants, d’un invisible sonar, volutes arythmiques, ineffables papillons Qui tournent et volent, multiples ailes, hagards, brefs pétales de plastique, aux insolites évolutions Les confluences paranormales, qui s’étirent en toi, mon bel oiseau de nuit Provoquent une douce effervescence, une drôle de torpeur, une calme frénésie Tu frises comme le passage du vent, dans la crête des vagues Tu avances, à la fois proche et loin, en sinuosités indécises (bis) En sinuosités indécises, en sinuosités indécises
3.
Polariseur 03:54
Je plonge dans les pays sauvages du firmament de ses yeux aquatiques Elle semble un peu tombée des nuages, et des faux airs d’ancienne statue grecque Juste choisis dans un savant dosage, je la vois c’est un électrochoc Jamais je n’oublierai l’image, de cette fille, beauté élégiaque Au long de la nuit, je ne saurais dire si ce moment demeure Au long de la nuit, des jours entiers ou seulement quelques heures Au long de la nuit, demain au prisme d’un polariseur Au long de la nuit, avec elle comment vouloir être ailleurs ? J’aime son allure quand elle danse et l’élégance de son parfum léger Sa grâce emplie de nonchalance et dans son rire le printemps paraît sonner Devant ses lèvres en infrarouge qui font dans ma tête des interférences Plus rien d’autre ne bouge, sous son charme, sous influence Au long de la nuit, je ne saurais dire si ce moment demeure Au long de la nuit, des jours entiers ou seulement quelques heures Au long de la nuit, demain au prisme d’un polariseur Au long de la nuit, avec elle comment vouloir être ailleurs ? Tous les deux enlacés, multiple projection de perspectives On se laisse emporter, par l’entropie thermopropulsive Ses doigts glissent sur ma peau, jonction sensitive extraordinaire Reprise du scénario, pour un voyage vers une nouvelle terre Au long de la nuit, je ne saurais dire si ce moment demeure Au long de la nuit, des jours entiers ou seulement quelques heures Au long de la nuit, demain au prisme d’un polariseur Au long de la nuit, avec elle comment vouloir être ailleurs ? Au long de la nuit, au long de la nuit, au long de la nuit, au long de la nuit...
4.
Sur La Mer 03:28
Le bord de mer, les feux Tout au bout de l’embarcadère On se retrouve à deux Comme il y a longtemps en arrière Toi contre ma peau, nos yeux Et les nuits sans sommeil Qui caracolent un peu Comme deux oiseaux qui s’éveillent. Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais Tel notre amour à présent, la brise a le souffle court Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais Elle n’amine presque plus l’eau qui nous entoure Les lumières de nos nuits Ne forment plus qu’un fanal Le vent ne gonfle plus les voiles Notre bateau s’alanguit Mentir pour se plaire Même le ciel s’y fatigue Notre voilier désespère De rejoindre la digue Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais Tel notre amour à présent, la brise a le souffle court Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais Elle n’amine presque plus l’eau qui nous entoure Les lueurs de la côte On ne les distingue plus Le rivage est trop loin Et le phare a disparu Notre si grand amour Va comme ce bateau Il tourne en rond et Peu à peu prend l’eau Sur la mer c’est sûr Rien ne dure toujours Nous voilà bien perdus Sans espoir de retour Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais Tel notre amour à présent, la brise a le souffle court Sur la mer c’est vrai, rien ne dure jamais Elle n’amine presque plus l’eau qui nous entoure Sur la mer c’est sûr, rien ne dure toujours Nous voilà bien perdus sans espoir de retour
5.
Orage 05:20
Des nuages frêles dans le ciel s’étiolent En fines bandelettes blêmes, S’enchaînent, s’enchaînent, Les souffles d’air dans les herbes folles Qui roulent des vagues vertes et grises Sans fin, sans fin, Emportés par le vent s’envolent, Des brins de pailles dans la poussière, Virevoltent, virevoltent, You came to see the rain, my friend, my friend, my friend, (bis) Un battement dense fait vibrer l’air, La brise expire, transpire la terre, S’éteignent, s’éteignent, Les derniers bruits sauvages autour, Les premières gouttes de pluie enfin S’écrasent, s’écrasent, La tension sourde est à son comble Quand un éclair, le ciel sombre Déchire, déchire You came to see the rain, my friend, my friend, my friend, (bis) Des nuages frêles dans le ciel s’étiolent En fines bandelettes blêmes, S’enchaînent, s’enchaînent, Les souffles d’air dans les herbes folles Qui roulent des vagues vertes et grises Sans fin, sans fin, Emportés par le vent s’envolent, Des brins de pailles dans la poussière, Virevoltent, virevoltent,
6.
Etrange 02:55
A demi somnolent dans la clairière, j’entends des arbres dire Que sur la colline que je vois derrière, se trouve une fontaine d’eau de vie. Presque par hasard, je la découvre, elle est bien là qui coule sans fin Couchés sur ses bords, trois nymphes essaient de me retenir en vain Étrange, tout est flou, tout change, au milieu d’un monde fantastique et flou Étrange, les choses passent et changent, je traverse des paysages fantastiques et fous Un pan de rocher tombe sur le sable, par un rayon de soleil frappé D’une coque de bateau, il prend lentement la forme Le vent qui souffle sur l’écume, d’une grand’ voile bientôt l’orne Une rafale, d’un coup, emporte cet élégant voilier Étrange, tout est flou, tout change, au milieu d’un monde fantastique et flou Étrange, les choses passent et changent, je traverse des paysages fantastiques et fous Marchant sous la pluie vêtu d’un costume de coton livide Je croise un moine peignant des fleurs séchées Qui poussent dans le sable d’une mer à présent vide Son œil de cyclope cligne quand il me regarde passer Étrange, tout est flou, tout change, au milieu d’un monde fantastique et flou Étrange, les choses passent et changent, je traverse des paysages fantastiques et fous Les yeux ouverts, étendu sur mon lit les fleurs du papier-peint dansent Dehors un éléphant est emporté par le vent Je me suis encore endormi sur mon livre
7.
Marathon 04:15
8.
Retenus par l’onde stationnaire, doigts de fées synthétiques, désabusantes attractions Grisant nectar, saveurs éphémères, concrétions anthropiques en singulières pulsations L’indéfinissable un peu spécial, qui émane de toi, mon bel oiseau de nuit Diffuse une douce luminescence, une drôle de lueur, un charme inédit Tu vacilles dans des vapeurs ondoyantes, comme les fleurs dont sont pavés les rêves. Tu es floue comme les frondaisons, à l’aurore dans la brume des cimes (bis) Tous deux vibrants, d’un invisible sonar, volutes arythmiques, ineffables papillons Qui tournent et volent, multiples ailes, hagards, brefs pétales de plastique, aux insolites évolutions Les confluences paranormales, qui s’étirent en toi, mon bel oiseau de nuit Provoquent une douce effervescence, une drôle de torpeur, une calme frénésie Tu frises comme le passage du vent, dans la crête des vagues Tu avances, à la fois proche et loin, en sinuosités indécises (bis) En sinuosités indécises, en sinuosités indécises
9.
Allongé dans le vieux sofa, sur la terrasse de bois verni Distrait par l’allègre bruissement et les effluves du jardin fleuri Le soleil qui se lève sur la mer, dont m’éblouit la réverbération De descendre flâner me suggère, sur la plage au bord du lagon Sous les alizés, dans une ile exotique Baigné toute l’année, par le soleil, unique Sous les alizés, saveur quinine-tonic D’un éternel été, dans une ile des tropiques Sur le sable vermeil et tiède, dans l’ombre verte des grands cocotiers La température de l’air n’excède, celle de l’eau que de quelques degrés Un ami un peu boucanier, sous son chapeau tressé de paille Jeter ses filets près des rochers, me propose qu’ensemble l’on aille Du ponton par le sel usé, j’embarque dans le bateau polychrome Le pied marin vient bien plus facilement, après qu’il m’ait passé la bouteille de rhum Sous les alizés, dans une ile exotique Baigné toute l’année, par le soleil, unique Sous les alizés, saveur quinine-tonic D’un éternel été, dans une ile des tropiques Balloté doucement par les flots calmes, l’eau sèche sur ma peau bronzée Mon ami chante les mélopées ancestrales, des plantations, tout en frottant Des trophées sous-marins les écailles, que j’ai capturé profondément Flotte l’odeur de son cigare havane, et j’ajuste mon masque de plongée Sous les alizés, dans une ile exotique Baigné toute l’année, par le soleil, unique Sous les alizés, la chaleur des tropiques D’un éternel été, dans une ile exotique

about

Premier EP "Sous Les Alizés"

Pour obtenir un exemplaire physique, CD pochette carton au prix de 9€ + frais de port, prière d'écrire à kaleidoson@ymail.com

DeLestran ce sont des mélodies french pop, des rythmes chaloupés, des sonorités électroniques et tropicales, des textes parlant de relations humaines, amoureuses, de moments fugaces et uniques de la vie, qui nous font osciller entre la gaieté d’une plage estivale et la nostalgie d’un bord de mer en hiver.

credits

released April 16, 2021

Musique et texte : DeLestran
Sauf synthétiseurs additionnels de "Sous Les Alizés" par Fleur Offwood
Sauf arrangements de batterie de "Sous Les Alizés (version alternative)” par Jérôme Vidal
Mixage : Julien Briffaz, sauf "Sous Les Alizés" par Valère Brisard
Mastering : Mathieu Berthet sauf "Marathon" et "Sous Les Alizés (version alternative)”
Graphisme : Margaux Hacquard

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DeLestran Paris, France

pop électro frenchy chaloupée & chill out

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